Fautes de Frappe
One woman show dyslexique
Fautes de Frappe est le spectacle en solo de Juliette Kapla. Un solo atypique, qui malmène subtilement les codes, croise les disciplines et repousse les limites du one-woman show.
Dans ce spectacle, Juliette ne parle qu’en lapsus, dans un langage dyslexique qui lui permet de nous raconter qu’elle a perdu sa joie, qu’elle rêve d’être une menteuse lyrique, qu’elle a peur de perdre le contrôle de son ridicule ou que sa dérision est prise.
« Qu’au jour du grugement dernier, on me gruge ! Oui, j’ai séché ! Oui, j’ai commis des déchets ! Oui, j’ai croqué le bruit défendu… »
« Je suis un grand corps salade… J’ai tout essuyé, même les médecines d’ours… »
« J’ai de très légers troubles du tangage. Du coup, je perds les vies libres et je me soûle régulièrement les chevilles »
C’est une avalanche de jeux de mots, organisés et cohérents, recouvrant tous un sens poétique ou engagé.
C’est aussi un spectacle complet où l’artiste chante, danse et se bat avec une chaise ainsi qu’avec la langue.
Au-delà du tour de force et de l’exercice de style, Juliette Kapla donne à voir et à entendre l’étrangeté du monde confrontée à celle de l’artiste, drapée dans son manteau de fous-rires.
Extrait video https://www.youtube.com/watch?v=Xa4kn-zR77w
Photo Michel Le Ray
La WebChérie LES CHOSES EN FARCE est née du langage et du personnage de Fautes de Frappe. Conçue avec la complicité de Delphine Duquesne, réalisatrice, et avec les coups de main, de pouce et le soutien de techniciens et musiciens d’Uzeste Musical.
En dépit de légers troubles du tangage, Juliette Kapla (celle de Fautes de Frappe) prend son fourrage à deux mains et se plaisante dans l’espace étroit du petit écrin afin de saborder de grandes questions de satiété. Une prose de conscience est indispensable, et il faut regarder les choses en farce ; c’est pourquoi elle assure dès que possible l’enregistrement des petites élocutions qui constituent cette webchérie.